Les conquérants
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José Maria de Hérédia
Enriqueta voulait une poésie de notre enfance que nous pouvions réciter presque par cœur
moi je ne me rappelle plus d'une en entier!!!
mais mon tad coz de mari, lui en connait plusieurs !!!
j'ai choisi celle ci parce que c'est celle par laquelle il commence quand on lui demande une poésie
moi aussi je l'ai apprise aussi
mais à part la première strophe
je ne peux la réciter sans aide