Carmen ma bohémienne
Carmen,jolie bohémienne,
tu danse sur la place.
Tu te libères en toute spontanéité
et le vent soulève tes jupons trop longs.
Le vent découvre ton intimité
plus haut que tes genoux .
Pendant que tu danses,
les hommes, mes grands frères sont en transe.
Toi, tu ne fais qu'un avec ton art.
La danse te dévore.
Placido, ton gitan de mari
lance des regards tueurs.
Moi, le gamin spectateur,
je reste là bouche bée
en admiration face à ce talent inné.
Carmen, tu envoûtes les hommes.
Bohémienne ,tes grands yeux noirs,
tes cheveux couleur du soir,
et l'éclat de ta peau brune
font vibrer les cœurs de ces hommes
qui voudraient tant être tes amants.
Ils rêvent d'être des tziganes
vivant dans ta caravane.
Toi la diseuse de bonne aventure,
celle qui lit dans la boule de cristal,
Carmen la bohémienne,
tu ne vois rien .
Tu danses,danses,
soulevant tes jolis jupons.
Tu danses jusqu'à l'abandon .
Moi le petit spectateur ébloui,
je te dis merci...
Amtealty Bougnen