Par Georges Brassens
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc', prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
Les jean-foutre et les gens probes
Médis'nt du vent furibond
Qui rebrouss' les bois, détrouss' les toits, retrouss' les robes
Des jean-foutre et des gens probes
Le vent, je vous en réponds
S'en soucie, et c'est justic', comm' de colin-tampon
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc', prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
Bien sûr, si l'on ne se fonde
Que sur ce qui saute aux yeux
Le vent semble une brut' raffolant de nuire à tout l'monde
Mais une attention profonde
Prouv' que c'est chez les fâcheux
Qu'il préfèr' choisir les victimes de ses petits jeux
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc', prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
La petite anecdote qui va avec cette chanson:
Georges Brassens a vécu quelques temps à Lézardrieux (Côtes d'Armor),
dans une maison achetée sur le Trieux
(fleuve traversant plusieurs villes dont Lézardrieux, Guingamp, Pontrieux, Pleubian, un fleuve qui est le trait d'union entre le Trégor et le Goëlo).
Un habitant de Lézardrieux avait commenté l'arrivée de Georges Brassens en ces termes :
"Il est sympa Brassens,
il est à peine arrivé qu'il pense déjà à nous".
Dans cette chanson "Le vent",
il avait entendu : "Si par hasard, sur l'pont d'Lézard..." ,
alors que Brassens chantait :
"Si par hasard sur l'pont des Arts"...
et si je vous dis que moi aussi
quand je la fredonne
ça me plait bien de dire
sur le pont de « Lézard »
en pensant à Brassens sur le pont de Lézardrieux